Nous nous levons plus tard que les matins précédents, un peu de sommeil ne fait pas de mal !
Nous allons ensuite passer quelques heures aux thermes d'Aguas Calientes où nous détendons nos muscles dans des bains chauds, au milieu des montagnes. Cela nous fait le plus grand bien.
Sur notre chemin du retour, nous nous arrêtons pour déjeuner dans une des ruelles du centre ville et ensuite retour à l'hôtel pour une bonne sieste car nous sommes tout ramollis.
Nous prenons un train à 10h pour rentrer sur Cuzco. La voie ferrée n'étant pas totalement réparée suite aux inondations de cet hiver, le train nous laisse au km 82. De là, nous prenons un taxi avec deux autres gars pour rentrer sur Cuzco. Nous traversons la vallée sacrée, il y a des ruines de partout et nous passons dans des petits villages très mignons.
De retour sur Cuzco, nous nous occupons de nos lessives, de commencer à mettre notre site à jour et Ann-Cath prend rendez-vous chez l'esthéticienne pour le samedi matin 11h.
Le samedi matin arrive, Ann-Cath se rend chez l'esthéticienne et 45 minutes plus tard, elle n'est toujours pas là. Une de ses collègues la remplace. Après une mauvaise expérience chez une esthéticienne au Mexique fin février, Ann-Cath est un peu réticente à l'idée de réessayer (d'ailleurs elle l'a évité en Equateur et s'est épilée aux bandes de cire froide le mois dernier). Cette fois ci, l'épilation du Pérou se fait à la cire d'abeille chauffée dans une poêle et appliquée avec une spatule en bois de cuisine. L'esthéticienne fait des allers et retours pendant près d'une heure trente pour faire chauffer la cire sur le gaz. Cette fois ci, l'épilation est bien faite et Ann-Cath conclut que c'est une bonne expérience.
Pendant ce temps, Samuel continue le travail de mise à jour du site dans un cyber café mais, c'est le drame, nous avons des virus sur clé USB, disquette photos et disques durs.
Depuis notre vol de PC en Equateur, nous mettions notre site à jour depuis des cybers cafés afin de ne pas avoir à acheter un nouveau PC et nous faisions attention aux virus mais pas assez !
Nous devons donc prendre la décision : continuer depuis des cybers cafés ou acheter un nouveau PC ? Après réflexion, nous choisissons la deuxième solution.
Nous passons notre samedi après-midi dans les magasins de micro. En fin d'après-midi, nous en commandons un pour le lundi.
Nous profitons de notre dimanche pour nous débarrasser de nos virus (8 heures de boulot !). Nous sommes contents, nous avons sauvé nos photos de nos trois derniers mois de voyage.
Lundi matin, en attendant notre nouveau PC, nous profitons de quelques heures et du beau temps pour visiter la ville de Cuzco.
Lundi 14h, nous allons chercher notre PC mais, le vendeur nous dit qu'il n'y en a plus en stock, alors que le samedi il nous avait bien confirmé le contraire. Nous sommes donc bons pour chercher un autre PC mais, cette fois-ci en stock sur place.
Le lundi soir, nous trouvons un PC qui correspond à nos attentes mais, il faut attendre le lendemain fin de matinée pour repartir avec, c'est compliqué d'acheter un PC au Pérou.
Nous passons une semaine à Cuzco pour régler tous nos petits soucis.
Nous quittons Cusco à 8h le matin pour nous rendre à Puno. Nous choisissons de prendre un bus de jour car il y a régulièrement des cas de vols dans les bus de nuit entre ces deux villes.
Pendant notre trajet en bus, nous traversons des paysages magnifiques.
Nous arrivons à Puno après sept heures de bus. Nous nous installons dans un hôtel au centre ville, nous négocions un très bon prix (les prix se négocient pour absolument tout).
Nous commençons notre journée par faire une grasse matinée puis, nous passons le reste de notre journée à visiter Puno. Nous prenons une moto-taxi (moto à trois roues avec une cabine couverte), chose que nous souhaitions faire depuis notre arrivée au Pérou.
Nous montons jusqu'au mirador pour avoir une vue sur Puno et le lac Titicaca. Nous terminons notre montée sous une très grosse averse, n'ayant pas pris nos vestes Gore-tex, nous sommes beaucoup mouillés.
Nous rentrons nous changer et ensuite nous allons manger de bonnes pizzas (nous en avions envie depuis longtemps !).
Nous partons pour les îles Uros et Taquile à 7h le matin. Une heure plus tard, nous arrivons sur les îles flottantes d'Uros.
Les habitants nous expliquent comment sont fabriquées ces îles flottantes.
Pour construire ces îles flottantes, les habitants vont chercher à 7 km de là des racines terreuses de Totora (roseaux), découpées à la scie par blocs de 60 x 60 x 100 cm. Ils relient ces blocs entre eux afin d'atteindre la surface voulue pour leur île. Ensuite, ils ancrent leur île avec des pieux et recouvrent les blocs avec des roseaux de Totora. Tous les 15 jours, les habitants doivent ajouter une nouvelle couche de Totora. Les toits de leurs maisons sont à changer tous les 6 mois. La durée de vie de ces îles est estimée entre 25 et 30 ans.
Le roseau leur sert de nourriture (nous avons goûté, ça n'a pas beaucoup de goût), pour construire leurs maisons et leurs embarcations, bref, ils font tout avec ce roseau.
Il y a une cinquantaine d'îles qui regroupent environ 2 000 habitants. Les habitants de ces îles vivent de la pêche et du tourisme et parlent l'aymara.
Nous quittons les îles Uros en milieu de matinée et nous partons pour visiter l'île de Taquile, à 2h30 de bateau.
Nous arrivons sur l'île de Taquile pour le déjeuner et avec le beau temps. Cette île n'est pas une île flottante.
Ann-Cath trouve enfin un bonnet péruvien fait mains (c'est dur à trouver contrairement à ce que l'on pourrait penser !).
Nous reprenons le bateau pour rentrer sur Puno en milieu d'après-midi. Notre bateau a quelques soucis de moteur, notre trajet retour dure plus longtemps que prévu. Nous arrivons à Puno en début de soirée.